Edmond AMAN-JEAN (Chevry-Cossigny, 1858 – Paris, 1936)
Huile sur toile 
Le portrait de Verlaine est un des rares portraits d'hommes réalisés par Edmond Aman-Jean. Peint lors d'une des nombreuses hospitalisations du poète à l'hôpital Broussais, il témoigne, comme la plupart des portraits masculins de l'artiste, des liens d'amitié qui unissent les deux hommes jusqu'à la mort de Verlaine survenue en 1896. 
Date : 1891-1892
Matière : huile sur toile
Taille : 125,5 x 70 cm
Acquisition : achat, 1920
N° d'inventaire : 56

A découvrir en salle 45

Ce dernier semble avoir apprécié le tableau, auquel il dédie un sonnet : « À Aman-Jean. Sur un portrait enfin reposé qu'il avait fait de moi ». L'oeuvre réalisée lors de l'hiver 1891-1892 met l'accent sur la dignité du génie artistique, malgré la déchéance physique et la souffrance de Verlaine. Il est représenté en tenue de malade, vêtu de sa longue robe de chambre et de son habituelle écharpe brodée nouée autour du cou, debout dans un couloir d'hôpital, alors qu'il y soigne sa syphilis. Il est alors aux prises avec l'alcool, la misère et la maladie, bien qu'au faîte de sa gloire. Acclamé par les milieux littéraires en 1892, année où il écrit son « Ode à Metz », sa ville natale, il rencontre un vrai succès auprès de la critique et reçoit bientôt le titre de « Prince des poètes » (1894), ce qui ne l'empêche pas de vivre dans un profond dénuement.
Edmond AMAN-JEAN (Chevry-Cossigny, 1858 – Paris, 1936)
Huile sur toile 
Le portrait de Verlaine est un des rares portraits d'hommes réalisés par Edmond Aman-Jean. Peint lors d'une des nombreuses hospitalisations du poète à l'hôpital Broussais, il témoigne, comme la plupart des portraits masculins de l'artiste, des liens d'amitié qui unissent les deux hommes jusqu'à la mort de Verlaine survenue en 1896. 
Date : 1891-1892
Matière : huile sur toile
Taille : 125,5 x 70 cm
Acquisition : achat, 1920
N° d'inventaire : 56

A découvrir en salle 45

Ce dernier semble avoir apprécié le tableau, auquel il dédie un sonnet : « À Aman-Jean. Sur un portrait enfin reposé qu'il avait fait de moi ». L'oeuvre réalisée lors de l'hiver 1891-1892 met l'accent sur la dignité du génie artistique, malgré la déchéance physique et la souffrance de Verlaine. Il est représenté en tenue de malade, vêtu de sa longue robe de chambre et de son habituelle écharpe brodée nouée autour du cou, debout dans un couloir d'hôpital, alors qu'il y soigne sa syphilis. Il est alors aux prises avec l'alcool, la misère et la maladie, bien qu'au faîte de sa gloire. Acclamé par les milieux littéraires en 1892, année où il écrit son « Ode à Metz », sa ville natale, il rencontre un vrai succès auprès de la critique et reçoit bientôt le titre de « Prince des poètes » (1894), ce qui ne l'empêche pas de vivre dans un profond dénuement.