Jean-Marc NATTIER (Paris, 1685 - Paris, 1766)
Huile sur toile
Si la jeune femme n'a pour le moment pas été identifiée, la palette dans sa main gauche, le chevalet et la toile à peine visibles à ses côtés sont autant d'attributs évoquant l'art de la peinture. L'oeuvre apparaît ainsi comme un exemple de portrait allégorique, très prisé au XVIIIe siècle et régulièrement pratiqué par le peintre Jean-Marc Nattier.
Date : XVIIIe siècle
Matière : Huile sur toile
Taille : 92.1 x 75,7 cm
Acquisition : legs de Madame Charmeille, 1855
N° d'inventaire : 11462

À découvrir en salle 43

Restée inachevée, l'oeuvre témoigne également de la façon dont l'artiste crée ses oeuvres. Le visage, peint à même la toile lors des séances de pose et empreint d'une grande douceur, est parfaitement achevé et précisément défini. Le corps, les étoffes et les accessoires sont plus esquissés, conformément aux habitudes de Nattier qui s'y attache dans un second temps, en l'absence du modèle. Afin de réduire les longues heures de pose, le peintre propose à ses clientes un catalogue d'attitudes parmi lesquelles elles peuvent faire leur choix. Cette pratique lui permet de répondre à une demande toujours plus nombreuse. Réputé pour sa capacité à sublimer les jeunes femmes tout en leur conservant une parfaite ressemblance, il est le portraitiste à la mode. Sa renommée s'étend jusqu'à la cour de France, où il peint à plusieurs reprises les filles du roi Louis XV (1715-1774).
Jean-Marc NATTIER (Paris, 1685 - Paris, 1766)
Huile sur toile
Si la jeune femme n'a pour le moment pas été identifiée, la palette dans sa main gauche, le chevalet et la toile à peine visibles à ses côtés sont autant d'attributs évoquant l'art de la peinture. L'oeuvre apparaît ainsi comme un exemple de portrait allégorique, très prisé au XVIIIe siècle et régulièrement pratiqué par le peintre Jean-Marc Nattier.
Date : XVIIIe siècle
Matière : Huile sur toile
Taille : 92.1 x 75,7 cm
Acquisition : legs de Madame Charmeille, 1855
N° d'inventaire : 11462

À découvrir en salle 43

Restée inachevée, l'oeuvre témoigne également de la façon dont l'artiste crée ses oeuvres. Le visage, peint à même la toile lors des séances de pose et empreint d'une grande douceur, est parfaitement achevé et précisément défini. Le corps, les étoffes et les accessoires sont plus esquissés, conformément aux habitudes de Nattier qui s'y attache dans un second temps, en l'absence du modèle. Afin de réduire les longues heures de pose, le peintre propose à ses clientes un catalogue d'attitudes parmi lesquelles elles peuvent faire leur choix. Cette pratique lui permet de répondre à une demande toujours plus nombreuse. Réputé pour sa capacité à sublimer les jeunes femmes tout en leur conservant une parfaite ressemblance, il est le portraitiste à la mode. Sa renommée s'étend jusqu'à la cour de France, où il peint à plusieurs reprises les filles du roi Louis XV (1715-1774).