Ivoirier messin ou lotharingien actif vers l'an 1000
Plaque de reliure dite d'Adalbéron 
Œuvre remarquable, cet ivoire finement sculpté est rattaché au nom de l'évêque de Metz Adalbéron II (984-1005), neveu du roi Hugues Capet et parent de l'empereur Otton III. Commanditaire du précieux livre liturgique dont seule subsiste cette petite plaque, l'évêque s'est fait représenter dans la lucarne, en bas de la plaque. Les reliures du haut Moyen Âge ne nous sont pas toujours parvenues complètes, c'est-à-dire composées de leur ornement d'ivoire inséré dans une monture de grand luxe, en orfèvrerie. 
Date : vers l'an mille
Matière : ivoire
Taille : H. 15,4 cm ; L. 3 cm ; P. 1,2 cm
Lieu de découverte : proviendrait du trésor de la cathédrale Saint-Étienne à Metz
Acquisition : achat en 1833
N° d'inventaire : 3550

À découvrir dans la salle 20

Centre de la représentation, la Crucifixion est entourée de figures et d'allégories typiques de l'art carolingien, encadrées de feuilles d'acanthes traitées avec virtuosité. Deux anges issus de nuées bordant les médaillons allégoriques du Soleil, à gauche et de la Lune, à droite, se penchent vers le Christ crucifié. Ce dernier est entouré, de part et d'autre, de l'Église recueillant son sang, aux côtés de la Vierge, et de la Synagogue près de saint Jean. Au registre inférieur, les soldats Longin, qui perça de sa lance le flanc du Christ et Stéphaton, tenant au bout d'un bâton l'éponge vinaigrée, sont flanqués de ressuscités encore enveloppés de leurs linceuls, sortant de leurs tombeaux. Aux deux derniers registres prennent place les quatre évangélistes, puis les personnifications de l'Océan, à gauche, et de la Terre, à droite.
Ce joyau témoigne du haut niveau artistique de Metz, à une époque où la cité vit le couronnement dans la cathédrale, en 869, de l'empereur Charles le Chauve, petit-fils de Charlemagne et roi de Lotharingie.

 
Ivoirier messin ou lotharingien actif vers l'an 1000
Plaque de reliure dite d'Adalbéron 
Œuvre remarquable, cet ivoire finement sculpté est rattaché au nom de l'évêque de Metz Adalbéron II (984-1005), neveu du roi Hugues Capet et parent de l'empereur Otton III. Commanditaire du précieux livre liturgique dont seule subsiste cette petite plaque, l'évêque s'est fait représenter dans la lucarne, en bas de la plaque. Les reliures du haut Moyen Âge ne nous sont pas toujours parvenues complètes, c'est-à-dire composées de leur ornement d'ivoire inséré dans une monture de grand luxe, en orfèvrerie. 
Date : vers l'an mille
Matière : ivoire
Taille : H. 15,4 cm ; L. 3 cm ; P. 1,2 cm
Lieu de découverte : proviendrait du trésor de la cathédrale Saint-Étienne à Metz
Acquisition : achat en 1833
N° d'inventaire : 3550

À découvrir dans la salle 20

Centre de la représentation, la Crucifixion est entourée de figures et d'allégories typiques de l'art carolingien, encadrées de feuilles d'acanthes traitées avec virtuosité. Deux anges issus de nuées bordant les médaillons allégoriques du Soleil, à gauche et de la Lune, à droite, se penchent vers le Christ crucifié. Ce dernier est entouré, de part et d'autre, de l'Église recueillant son sang, aux côtés de la Vierge, et de la Synagogue près de saint Jean. Au registre inférieur, les soldats Longin, qui perça de sa lance le flanc du Christ et Stéphaton, tenant au bout d'un bâton l'éponge vinaigrée, sont flanqués de ressuscités encore enveloppés de leurs linceuls, sortant de leurs tombeaux. Aux deux derniers registres prennent place les quatre évangélistes, puis les personnifications de l'Océan, à gauche, et de la Terre, à droite.
Ce joyau témoigne du haut niveau artistique de Metz, à une époque où la cité vit le couronnement dans la cathédrale, en 869, de l'empereur Charles le Chauve, petit-fils de Charlemagne et roi de Lotharingie.